DÉSIR INQUIET

Je te vois, je t’entends ;
Tu es belle et radieuse ;
Ta voix m’apaise et me berce ;
Et ton sourire me transperce.
Alors j'deviens curieux ;
J’ comprends pas c’ sentiment.
 
Je te veux, je te désire ;
Puis-je t’appeler ma p'tite étoile,
Ma belle goutte de mer ;
Une p'tite blague et ton rire… Ô ton rire…
J’aimerais tant l'peindre sur une toile ;
Mais je ne peux guère et c’est amer.
 
Je te regarde et ne cesse de tomber ;
Les abîmes ont eu raison de mon cœur.
T'es si belle, je ne peux que succomber ;
Je me noie dans un océan moqueur.
 
Ton étreinte me conforte ;
Tes mots sont pour moi des caresses.
Je me réjouis de cette tendresse ;
Et ne peux que t’ouvrir ma porte.
 
Mais mon désir est inquiet ;
T'es pas libre, donc je me tais.
Et voilà qu'j’me retrouve avec ces rimes et poèmes à la noix ;
Tentant de te faire passer un message que tu n’auras pas.
 

Hélyo James, 20 février 2019