L'araignée tisse sa toile dans la forêt du temps perdu, dans la nuit claire obscure mon esprit divague et j'erre sans but. C'est lors de mirages que j'aperçois le rivage, c'est lors de ces enlaçades que s'en va mon air maussade. Où que j'aille je sens et ressens, les histoires que l'on conte, les sentiments que l'on dompte. Le soir, dans mon miroir, c'est un autre monde que je vois, c'est une autre histoire qui s'offre à moi. Ma brosse à dent dans les mains, son beau sourire en coin, ne dis rien, tu sais bien que c'est vain.
Hélyo James, 29 mai 2022