Un bandeau sur les yeux en guise de gouvernail... Nul besoin de voir pour reconnaître ton doux parfum et ta respiration sur mon cou, pour ressentir la chaleur de ton être qui me guide, tout léger, dans le village imaginaire. Je me laisse fondre à ce contact humain qui apaise mon âme et éveille mes sourires les plus francs. Un peu plus et, qui sait, peut-être me serais-je permis un peu plus d'audace encore. Belle nuit, danseur amateur, charmeur de mon cœur...
Hélyo James, 9 avril 2024