L'oiseau volant vers son nid au lointain lesté de souvenirs. La mélodie nocturne du ciel endormi, qui sur les branches respire et berce le vent. Tendrement, doucement, le souffle de la vie qui s'étire et se gorge d'un air apaisé, d'un air purifié qui veille sur les rêves et éveille les pensées. La muse qui dort, la muse qui fuit dans ses songes tourmentés. Et je marche et je rêve et j'éveille endormi les tourments d'un passé que je ne cesse de ressasser. Fuyons fuyons, tendrement, doucement, au lointain ce rêve, au lointain cet oiseau envolé. Je dors, je sors, je dors, le sort qui se consume d'un interdit dévoilé. Belle et douce nuit chère muse étincelée.
Hélyo James, 20 avril 2022